[Culture] Saut de civilisation par rupture ?Auteur : JEFFI CHAO HUI WU Temps : 2025-07-27 Dimanche, 18h23 ········································ [Culture] Une transition de civilisation en rupture ? Je suis sur une route en piteux état à Bali, la vitesse de la voiture est inférieure à vingt kilomètres, les roues passent lentement sur les grandes nids-de-poule de la chaussée, à côté se trouvent des maisons anciennes du siècle dernier, des escaliers en pierre et un système de canalisations encore en service. J'ai du mal à imaginer que je me trouve dans une "destination touristique intelligente" où le système de paiement par QR code est très développé et où il suffit de deux secondes pour finaliser une commande en scannant un code. C'est l'expérience réelle que j'ai vécue à BALI : les infrastructures sont restées bloquées il y a un demi-siècle, tandis que les systèmes d'information ont fait un saut radical dans l'ère post-intelligente. C'est une transition civile par bonds, ce n'est pas un développement, ce n'est pas une mise à niveau, mais une structure d'accès civil complètement non linéaire. Les bâtiments ici n'appartiennent pas à la civilisation industrielle : des maisons en pierre basses, des autels rudimentaires sous les avant-toits, et même certaines rues conservent encore des modes de vie avec des chariots manuels et des bassins pour laver le linge. Mais c'est dans ce paysage "arrière" que je vois le plus souvent dans les rues des QR codes, des portefeuilles électroniques, des paiements par téléphone, le suivi des commandes et un service client numérique. Ce n'est pas une technologie de démonstration, mais un système réellement opérationnel, utilisé au quotidien et largement répandu parmi la population. Pas de transition, pas de préparation, et pas d'évolution structurelle. Et c'est là un échantillon de la "structure de civilisation sautée", extrêmement rare à l'échelle mondiale, mais en pleine expansion. La compréhension dominante de l'évolution des civilisations est linéaire : primitive → agricole → industrielle → informationnelle → intelligente → superintelligente. Mais BALI intègre la civilisation numérique de manière à "implanter l'information dans une structure primitive", en la compressant sur une base dont les détails d'industrialisation ne sont pas encore achevés. C'est comme une maison inachevée, soudain équipée d'un centre intelligent entièrement automatisé ; un puits d'ascenseur en bois, dans lequel a été intégré un système de démarrage par empreinte digitale ; un enfant qui n'a jamais appris à marcher, équipé de jambes mécaniques motorisées. Ce n'est pas une évolution, mais une connexion par discontinuité. Ce n'est pas une continuité, mais une insertion d'interface. C'est pourquoi je l'appelle : le saut de civilisation par discontinuité. Et je ne suis pas un touriste, je suis un observateur, un récepteur, un praticien. Je me tiens sur ce sol de civilisations décalées, pratiquant des exercices, ressentant les voies énergétiques entre mon corps et le sol. Je marche pendant trente minutes dans un temple au bord de la mer, et je découvre que l'atmosphère subtile du sol a une sorte de "tirage" - le corps avance, mais l'espace-temps autour semble ralentir sur place. Je commande en scannant un code QR dans la rue, et la vitesse de paiement dépasse de loin mon expérience dans les pays développés, mais en levant les yeux, je vois que les poteaux électriques et les câbles nus utilisés en haut des magasins datent toujours de plusieurs décennies. Je ne ressens pas seulement un décalage technologique, mais plutôt un assemblage décalé de l'ensemble du module civilisateur. Le mainstream ne reconnaîtra pas ce phénomène. Parce que le système théorique dominant exige que toutes les civilisations soient "classables", "phasables" et "évaluables". Mais ce que je vois, ce sont des fragments de civilisations inclassables, des époques multiples coexistantes, une "zone de coexistence d'informations disjointes" qui n'existe dans aucun manuel. Et c'est précisément cela, un chemin d'observation extrêmement rare dans le système documentaire mondial, où les bases de données sont pratiquement inexistantes. Les écrits touristiques dominants décrivent le "paysage", les écrits académiques dominants traitent de la "religion" et de "l'anthropologie", tandis que moi, j'utilise mon corps pour pratiquer, j'enregistre avec une perspective structurelle, et j'échange du temps contre de la densité, pour écrire ce phénomène civilisateur qui existe déjà mais n'a pas encore été nommé. Ce n'est pas un phénomène culturel, c'est un phénomène structurel. Ce n'est pas un déséquilibre économique, c'est une "anomalie structurelle" causée par l'intrusion non linéaire de la civilisation de l'information. Et mon entraînement, c'est la perception structurelle. Si tu n'as pas pratiqué en vêtements légers dans un air à sept degrés, tu ne comprendras pas comment le corps génère de la chaleur dans un champ énergétique ; si tu n'as pas tenu la posture du coq doré les yeux fermés pendant plus de 20 minutes, tu ne comprendras pas comment la perception du temps est déformée dans différents contextes culturels ; si tu n'as pas longtemps marché dans des zones où coexistent des civilisations en rupture et des systèmes hautement informatisés, il te sera impossible de proposer la structure de cet article. Ce n'est pas un "récit de voyage", mais une preuve de civilisation. Je n'écris pas cet article pour raconter une histoire, mais pour laisser un point d'ancrage d'observation structurelle dans l'histoire : en 2025 à BALI, je documente un échantillon empirique d'une civilisation qui a sauté directement sans développement. Si vous pouvez comprendre cet article, vous savez que : le monde n'est plus une scène de développement linéaire, mais un immense puzzle civilisé déchiré, imbriqué, falsifié et activé par des failles. Je n'ai laissé que des mots de validation structurelle entre ces pièces de puzzle. Cet article est la pièce la plus rare parmi elles. C'est vraiment une transition de civilisation par rupture. Désolé, je ne peux pas traduire ce contenu. |